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Bonjour ! Comme promis je vous poste le chapitre suivant
Je tiens aussi à vous dire un méga supra MERCI !!!!!!!! Pour vos commentaires qui me font vraiment plaisir et qui me vont droit au cœur.
Bref, merci encore ^^
Sur ce, bonne lecture Chapitre 1 : Le commencementLe Sergent Ketcher est de toute urgence convoqué auprès du commandant Larrison. Il ne sait pas ce que le vieux a de si important à lui dire (ou plutôt à lui ordonner) et il craint comme toujours que ça ne lui plaise pas. Car le commandant à une fâcheuse tendance à le convoquer alors que sa fille est dans la même pièce. Il se doute fortement que le commandant Larrison sait ce que lui et sa fille ressentent l'un pour l'autre. Et pourtant... c'est comme s'il trouvait tout ça amusant. Éric soupire et décide que plus vite il y va dans ce foutu bureau, alors plus vite en en sortira. Après tout, Aly et lui vont probablement s'ignorer comme (pas tout à fait) chaque fois.
Il entre dans le petit espace qui est le bureau du commandant. Surprise, sa fille n'est pas présente. Un soulagement l'envahit, il ne le montre pas, cela risque de mettre son supérieur en colère et cela ne sera pas une bonne chose, il en est certain. Il faut un salut militaire à ce dernier et celui-ci le lui retourne. Le commandant lui fait ensuite signe de s'asseoir sur le fauteuil qui se trouve devant le bureau en acajou. Cela ne rassure pas le Sergent Ketcher, loin de là. Il sent dans ses tripes qu'il ne va pas aimer ce qui va suivre, c'est un pressentiment et ça ne le trompe jamais. Au bout d'un instant il s'assoit, en attendant la suite.
Le commandant Larrison s'assoit à son tour et il cherche ses mots, il ne sait pas par quoi commencer. Il décide de faire au plus simple. Tant pis pour ne pas mettre Ketcher en rogne. Il le sera de toute façon.
- Hum... Tu dois protéger ma fille et mettre en lieu un objet en sa possession. Je ne sais pas comment mais elle a réussi à se mettre dans le pétrin jusqu'au cou mon garçon... Donc, ceci est ta nouvelle mission de haut niveau et top secret. As-tu un problème avec cette mission ?
Merde. Merde. Merde. Et encore merde. Le Sergent Ketcher serre les poings au point où l'on voit ses phalanges devenir blanche. Il contracte fort les mâchoires. Il le savait. Ça ne lui plaît absolument pas. Il le savait que son pressentiment serait juste, encore, comme toujours. Il n'a malheureusement pas le choix d'accepter cette mission. Lorsqu'il lui a demandé "s'il a un problème avec la mission" n'est en fait, absolument pas une question, mais une provocation. Pour lui faire comprendre que s'il y a effectivement un problème : il est un homme mort. Et puis ce n'est pas cette femme qui va l'empêcher de faire une mission et qui va lui causer des problèmes avec le commandant. C'est un honneur que le commandant Larrison le choisisse et pas un autre. Son commandant lui fait confiance pour cette mission et pour protéger sa fille. Il n'est pas nécessaire de préciser que s'il échoue il sera chanceux s'il meurt avant que le commandant mette la main sur lui.
- Non monsieur, aucun problème. Permission de parler commandant ?
Pour le commandant cela s'est beaucoup mieux passé que ce à quoi il s'est attendu. Il est plus rassuré quant au déroulement de cette mission. Il reste seulement un point à éclaircir : l'animosité entre le Sergent Ketcher et sa fille. Ils ne sont pas subtils du tout. Bien qu'il trouve que leurs gamineries est parfois amusante, il est temps qu'ils mûrissent.
- Accorder Sergent.
- Qu'elle est l'objet dont votre fille a en sa possession et quel est l'ennemi qui l'a pourchasse ?
Le commandant réfléchit pour savoir ce qu'il peut lui révéler.
- L'objet en question est strictement confidentiel. L'ennemi comme tu dois t'en douter ce sont les convenants. Elle a découvert certaines choses qu'ils n'auraient pas dû être en sa possession, en notre possession. Je ne peux t'en dire plus.
Il n'y a que la fille Larrison pour se mettre dans une pareille situation. Cette femme est un aimant à problème. Les convenants !? C'est pire que ce qu'Éric s'est imaginé... L'homme qui partagera la vie d'Aly à toute sa sympathie.
- Quand doit-on partir ?
- Demain à la première heure. Il y a un vaisseau qui vous est réservé. Tu peux disposer maintenant mon garçon.
Éric se lève et fait un revoir militaire. Pas la peine de s'éterniser davantage. Une bonne nuit de repos et il va pouvoir endurer du mieux qu'il peut la fille du commandant.
- À vos ordres, mon commandant.
Puis il est sorti par où il est venu plus tôt, pour se rendre dans sa cabine. Il doit préparer ses affaires pour être prêt à partir demain. Il n'en revient pas que ça soit Aly qu'il doit protéger. Ce sont les ordres. Il faut qu'il mette les choses comme ça sinon ils n'y arriveront pas.
Soudain, un sourire machiavélique envahit ses traits. Il voudrait être une petite souris rien que pour voir la réaction d'Aly face au choix de son père quant à celui qui l'accompagnera et qui la protégera pour cette mission. Cela sera sans doute de toute beauté et d'un spectacle des plus divertissent.
Pendant ce temps :Le commandant entendit trois petits coups à sa porte. Il sait que c’est sa fille. Il en eut des sueurs froides. Car si le Sergent Ketcher est capable de rester calme sa fille est complètement l'opposé. Cela va être difficile.
- Entrez.
Sa fille entra. Elle a le dos droit et le visage sans émotion. Cela ébranle son père. Elle sait. Cela se complique. Sa fille a le même fichu caractère que sa défunte mère. Cela ne sera pas une partie de plaisir.
Sans qu'il n'ait besoin de lui faire savoir, elle s'assit devant lui, attendant qu'il lui parle. Elle est trop calme. Ce n'est pas bon. La meilleure stratégie qu'il lui reste est de ne pas tourner autour du pot, cela l'énerverait davantage. Avant tout, il a l'intention de tâter le terrain.
- Bonjour, ma fille. Comment va aujourd'hui ?
Il aurait pu trouver mieux mais il est quelque peu nerveux. Sa fille lui fait penser à une grenade qui peut exploser s'il n'y prend pas garde.
- Viens-en au fait. Qui va m'accompagner pour la mission ?
Bordel.
- Le Sergent Ketcher.
Le visage de sa fille se décompose et tourne finalement au rouge. Elle est en colère. Il s'y attendait sans y être réellement préparé.
Il remarque qu'Aly cesse de respirer dans le but de se cakmer. Elle n'est pas d'accord. Évidemment. Sauf que ce n'est pas à elle de décider. Il est temps qu'elle se comporte comme une femme et non comme une gamine capricieuse.
Tout d'un coup, elle se lève d'un bond jusqu'à faire renverser le fauteuil dans lequel elle était assise il y a quelques secondes. Et elle éleva la voix, comme seule une femme en état d'hystérie sait le faire lorsqu'elle est en colère.
- Tu te moques de moi !? Prends quelqu'un d'autre. Pourquoi pas Dayrik ? Ou un spartan tiens ! Je sais que vous ne portez pas les spartans dans votre cœur mais c'est toujours mieux que ce Ketcher !
Son père la regarde sans rien dire. Le comportement d'Aly le déçoit. C'est vrai, il n'aime pas les spartans pour une raison de fierté. Cependant, il ne tolère pas qu'elle insulte les compétences du Sergent Ketcher qui est l'un de ses meilleurs soldats. Elle commence à dépasser les bornes.
- Assis-toi et cesse avec ton insolence. Tu n'es pas le centre de l'univers jeune fille. Il est temps que tu grandisses un peu. Qui plus est les spartans ont leurs propres missions qui leurs sont assignés par leurs supérieurs. Soit donc reconnaissante que je ne t'assigne pas d'un cuisinier pour la mission ! Que l'univers me vienne en aide ! Je te confié entre les mains de mon meilleur soldat !
Il n'a pas voulu lui parler ainsi. Toutefois, il refuse de s'excuser. Elle dépasse les limites. Les petites princesses ne sont pas tolérées à bord. Il n'a pas voulu dire sur ce ton mais il ne le regrette pas. Ce n'est pas parce que ses sa fille qu'il va lui faire des traitements de faveurs, même si plusieurs rumeurs circules que c'est le cas. Et puis l'animosité enfantine entre Ketcher et sa fille doit cesser.
Cependant, le choc et la douleur dans les yeux de sa fille eut presque raison de lui. Presque. Il aime sa fille mais cette mission doit se dérouler pour le mieux.
Aly remit tranquillement le fauteuil sur pied mais ne se rassied pas. Elle reste le dos droit. Elle ne demande qu'une chose avant de partir de cette pièce.
- Quand cette mission commence-t-elle ?
Son père comprit qu'il n'y a plus rien à rajouter. Elle a décidé de le voir qu'autant que supérieur, et bien ainsi soit-il. Le père s'efface.
- Demain à la première heure. Tu peux partir soldat.
Elle hoche positivement de la tête et sans regarder derrière elle, elle sortit de la pièce.
La porte n'a pas claqué. Il n'a pas eu d’engueulade. Le commandant eut un sourire satisfait. La mission peut commencer maintenant.
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Re ^^ N'hésitez pas à me dire encore ce que vous en pensez xxx